• (Partie 54) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Hubert Clovis Hugues (1851-1907) : Poète et romancier. Membre de la commune de Marseille. Fondateur de La Voix du Peuple. Bras droit de l’avocat Gaston Crémieux. Il fut condamné en 1871 à trois ans de prison et 6000 francs d’amende pour un article de journal favorable à l’insurrection de Marseille. Elu premier député de la III° République en 1881. Député de Paris, puis de Marseille. Se joindra au mouvement boulangiste. Franc-maçon. Membre de la loge « La Parfaite Union », orient de Marseille.

    Anticlérical et antisémite. Collaborateur de La Libre Pensée en 1880. En 1892, il collabore aux journaux antisémites La Libre Parole et La Délivrance du Peuple. Antidreyfusard militant. Membre de la Ligue des Patriotes de Déroulède.

     

    (Partie 54) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Marguerite Guinder-Lachaise (ou Gainder) : Communarde. Confectionneuse. Cantinière et ambulancière auprès des combattants du 66° bataillon. Condamnée à mort le 19 juin 1872, sa peine est commuée en travaux forcés le 14 septembre 1872. Séparée de fait d’un certain M. Prévost, dont elle ne pouvait divorcer, elle vivait en concubinage depuis plus de dix ans avec M. Lachaise, dont elle fit le choix de prendre le nom. Condamnée à mort pour avoir participé à l’exécution du comte de Beaufort, ce qui n’est guère prouvé. Elle fut déportée à la Guyane.

    Voici le témoignage, publié dans le Journal Officiel de la Commune du 9 avril 1871, adressé par plus de 60 gardes nationaux :

    « Les citoyens soussignés, appartenant au 66° bataillon de la garde nationale de Paris, déclarent que Marguerite Gainder, épouse Lachaise, cantinière audit bataillon, demeurant rue Sedaine, 65, a, dans le combat du 3 courant, en avant de Meudon, tenu une conduite au-dessus de tout éloge et de la plus grande virilité en restant toute la journée sur le champ de bataille, malgré la moisson que faisait autour d’elle la mitraille, occupée à soigner et panser les nombreux blessés, en l’absence de tout service chirurgical. En foi de quoi, citoyens membres de la Commune, nous venons appeler votre attention sur ces actes, afin qu’il soit rendu justice au courage et au désintéressement de cette citoyenne, républicaine des plus accomplies. Salut et fraternité. »

     

    François Pierre Guillaume Guizot (1787-1874) : Franc-maçon. Initié en 1836. Historien. Professeur à la Sorbonne. Membre de l’Académie française de 1836 à 1874. Membre de l’Académie des sciences morales en 1832. Député en 1830. Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères (1847-1848). Son refus d’accepter les revendications libérales provoqua la Révolution de 1848. Membre de la loge « Le Phénix », orient de Paris (1806-1810).

     

    Guyard : Général.

     

    Marie Wolff, femme Guyard  (née en 1849): Communarde. Chiffonnière. Ambulancière. Elle a participé le 27 mai à l’exécution des prisonniers de la Roquette (Mgr Surrat, l’abbé Bécourt, le Père Houillon et un policier nommé Chaulieu, s’écriant : « Si vous ne les fusillez pas, je me charge de leur affaire… ». Elle fut condamnée à mort le 24 avril 1872, peine commuée e travaux forcés à perpétuité.

     

    Yves Guyot :

     

    Guyot de Villeneuve :

     

    Guyot-Dessaigne :

     

    H

     

    Ernest Hamel (1826-1898) : Franc-maçon. Ancien vénérable de l’Avenir. Ecrivain, avocat et historien, auteur d’une biographie de Maximilien de Robespierre. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il sert comme soldat dans un bataillon de francs-tireurs et dans la garde nationale parisienne.

     

    Georges Eugène Haussmann (1809-1891) : Préfet de la Seine de 1853 à 1870.

     

    Léonor Joseph Havin (1799-1868) : Juge de paix à Saint-Lô.

     

    Jacques Louis Hénon (1802-1872) : Médecin et botaniste. Commune de Lyon. Il est un des membres modérés du Comité de salut public qui s’installe à l’Hôtel de Ville. Premier maire de Lyon, élu du 15 septembre 1870 à mars 1872. Maire républicain, après le 18 mars, il refuse de sortir de la légalité pour soutenir la Commune de Lyon. Les gardes nationaux, après avoir destitué le maire et le préfet, ne parviennent pas à soulever la ville, reprise en main dès le 25 mars.

     

    Henry Sixte – Casse dit Fortuné Henry (1821-1882) : Franc-maçon. Il participe le 29 avril à la manifestation des Francs-maçons demandant une trêve. Poète, journaliste et ouvrier maroquinier. Adhère à l’Association internationale des travailleurs. De tendance blanquiste. Signataire de l’Affiche rouge du 6 janvier 1871. Le 3 mars, il est élu au Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission des Subsistances. Il vote pour la création du Comité de salut public. Condamné en France par contumace, il se réfugia en Amérique et rentra en France après l’amnistie. Maçon dès 1849. Il a joué un certain rôle dans les manifestations maçonniques d’avril 1870. Un de ses fils, anarchiste, sera initié par l’ex-communard Sincholle, à la loge « Les Réformateurs », orient de Clichy.

     

    Lucien Félix Henry (1850-1896) : Peintre et militant socialiste. Membre de la première Internationale. Membre du Comité central de la garde nationale. Il est élu chef de la légion du XIV° arrondissement.

     

    Severano de Heredia :

     

    Jenny d’Héricourt (1809-1875) : Ecrivaine, militante révolutionnaire et féministe. Institutrice. Adhère aux idées de Cabet (communisme icarien) Joue un rôle actif en 1848 en fondant avec d’autres femmes la Société pour l’émancipation des femmes, dont elle est secrétaire. A publié en 1860 la Femme affranchie, réponse à MM. Michelet, Proudhon, E de Girardin, Legouvé, Comte et d’autres novateurs modernes. Elle lance à Proudhon une mise en garde : « Ecoutez-moi bien M. Proudhon, la femme est comme le peuple, elle ne veut plus de vos révolutions qui nous déciment au profit de quelques ambitieux bavards. Nous vous déclarons que nous considérons désormais comme ennemis du progrès et de la Révolution quiconque s’élèvera contre notre légitime revendication tandis que nous rangerons parmi les amis du progrès et de la Révolution ceux qui se prononceront pour notre émancipation civile, fut-ce nos adversaires ».

     

    Armand Ludovic Herpin-Lacroix (1833-1872) : Commandant du 57° bataillon fédéré. Exécuté à Satory le 22 février 1872.

     

    Anne Charles Hérisson (1831-1893) : Docteur en droit, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. Maire du 6° arrondissement de Paris en 1870.

     

    Hirsch : Franc-maçon. Vénérable. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.

     

    Arsène Houssaye (de son vrai nom Arsène Housset, connu aussi sous le pseudonyme d’Alfred Mousse) (1814-1896) : Homme de lettres. Ennemi de la Commune.

     

    Gustave-Adolphe Hubbard :

     

    Charles Hugo (1826-1871) : Deuxième fils des cinq enfants de Victor Hugo et Adèle Foucher.

     

    Victor  Marie Hugo (1802-1885) : Poète et écrivain. Après la Semaine sanglante, il offre l’asile aux communards en fuite, dans sa maison de Bruxelles. Expulsé de Belgique, en juin 1871, il se réfugie à Viande (Luxembourg) où il écrit L’Année terrible, qui contient ses poèmes dédiés aux insurgés : Les Fusillés et A ceux qu’on foule aux pieds. Il n’aura de cesse d’obtenir l’amnistie pour les communards emprisonnés, déportés ou réfugiés.

     

    Hubert Clovis Hugues (1851-1907) : Poète et romancier. Membre de la commune de Marseille. Fondateur de La Voix du Peuple. Bras droit de l’avocat Gaston Crémieux. Il fut condamné en 1871 à trois ans de prison et 6000 francs d’amende pour un article de journal favorable à l’insurrection de Marseille. Elu premier député de la III° République en 1881. Député de Paris, puis de Marseille. Se joindra au mouvement boulangiste. Franc-maçon. Membre de la loge « La Parfaite Union », orient de Marseille.

    Anticlérical et antisémite. Collaborateur de La Libre Pensée en 1880. En 1892, il collabore aux journaux antisémites La Libre Parole et La Délivrance du Peuple. Antidreyfusard militant. Membre de la Ligue des Patriotes de Déroulède.

     

     

     

    Alphonse Mathieu Jean Joseph Humbert (1844-1922) : Journaliste. Internationaliste et blanquiste. Il participe au congrès de l’Internationale en 1866. Il publie Le Père Duchêne pendant la Commune. Tirage : 60000 exemplaires. Condamné aux travaux forcés à perpétuité pour ses articles, en 1872, dans une enceinte fortifiée. Il est amnistié en 1879. Elu conseiller municipal en 1886,  puis député radical-socialiste en 1893. Lors de l’affaire Dreyfus, il gagna les rangs nationalistes et devint finalement sénateur. Antidreyfusard, sur les pogroms antisémites en Algérie, il considère que les antisémites locaux sont « des Français très modernes, libres-penseurs pour la plupart ».

     

    Jean Baptiste Humbert : membre de la direction parisienne de l’Internationale.

     

     

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