• (Partie 80) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Gustave Antoine Alexandre Bourson, dit Zévaès (1873-1953) : Avocat. Journaliste. Antiboulangiste. Député de l’Isère (1898-1902) et (1904-1910). Anticlérical virulent. Membre du Conseil national du Parti Ouvrier Français, avec Guesde, Lafargue, Ferroul,… Réélu en 1904 sous l’étiquette socialiste indépendant. Par la suite, il surprit ses anciens amis en défendant Raoul Villain, assassin de Jaurès, dont il obtient l’acquittement. Il seconde Gustave Hervé, fondateur du Parti Socialiste national, parti fasciste qui affirmera son enthousiasme pour Mussolini et le fascisme italien. Franc-maçon. La loge « La Philosophie Positive » le reçut le 19 janvier 1903.

     

    (Partie 80) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. 

    V

     

    Xavier Joseph Vallat (1891-1972) : Avocat, journaliste, d’extrême droite. Son nom reste attaché à l’antisémitisme d’Etat du gouvernement de Vichy. Antisémite, il réclame dès 1930 la dissolution des obédiences maçonniques. Auteur de Le Problème juif. Secrétariat Général à l’Information et à la Propagande, 1942.

     

    Robert Vallery-Radot (Robert Marie-René) (1885-1970) : Ecrivain et journaliste. Grand ami de François Mauriac et Georges Bernanos. Fasciste pendant les années 1930, il rejoint le régime de Vichy en 1940. Vichyste. Il assure la rédaction d’une feuille antimaçonnique intitulée Documents Maçonniques (1941-1944) avec Bernard Faÿ et Jean Marquès-Rivière. Après la guerre, il se réfugie en Espagne. Ordonné prêtre en 1953, il devient le père Irénée.

     

    Georges Valois, de son vrai nom Alfred Georges Gressent (1878-1945) : Georges Valois milite d’abord dans des mouvements anarchistes. Il devient le disciple de Georges Sorel. En 1906, il adhère au mouvement de Charles Maurras. Il est le maître d’œuvre du Cercle Proudhon (1911). Ses idées sont une préfiguration du fascisme. En 1925, il fonde Le Faisceau, mouvement fasciste.

     

    Maurice Vannier :

     

    Vanzetti :

     

    Dominique Veillon :

     

    Jean Verchère d’Availly :

     

    Aimé Verdeaux (1881-1960) : Docteur en médecine. Franc-maçon. Deux fois Conseiller de l’Ordre GODF, en 1931-1934 et 1936-1939. Membre du Parti radical-socialiste. Maire de Tarnac et conseiller général de Bugeat (Corrèze).

     

    François Verdier (1900-assassiné par la Gestapo le 27 janvier 1944) : Résistant. Issu de la bourgeoisie toulousaine. Franc-maçon. Initié en 1934 à la loge « Les Cœurs Réunis », orient de Toulouse. Dignitaire franc-maçon, secrétaire de la Ligue des droits de l’homme, lorsque éclate la guerre en 1939. Chef régional des Mouvements Unis de la Résistance, pour la région R4 (Toulouse).

     

    Jean Pierre Vernant (1914-2007) : Historien et anthropologue. Résistant. Adhérant aux Jeunesses communistes, il entre dans la Résistance. Après la guerre, il demeure au sein du Parti Communiste Français, qu’il quitte en 1969.

     

    Francis Viaud (1899-1985) : Franc-maçon. Grand Maître du Grand Orient de France.

     

    Gaston Vidal :

     

    Louis Villard :

     

    Pierre Villon, de son vrai nom Roger Salomon Ginsburger (1901-1980) : Fils du rabbin Moïse Ginsburger. Architecte et décorateur à Paris. Il adhère en 1922 au PCF. Il a été un des principaux rédacteurs du programme social du CNR. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Charles Vimaud :

     

    Gilbert Pradit, dit Guy Vinatrel (1915- ?) : Rédacteur en chef de La Jeune Garde (1936). Fondateur des revues Contacts littéraires et sociaux, et Les Lettres maçonniques (devenues Les Lettres Mensuelles). Cofondateur du Club des Montagnards. Rédacteur à Juvénal. Auteur de : Communisme et Franc-Maçonnerie. Franc-maçon.

     

    Maurice Violette (1870-1960) : Franc-maçon. Initié en mars 1893 à « Bienfaisance et Progrès », loge populaire dans le X° arrondissement de Paris. Violette réunit 16 maçons, le 10 janvier 1905, pour ouvrir les feux, sous le maillet de Durantel, de « Justice et Raison ». Cette loge s’inquiète, en 1917, des buts de la guerre, salue « la victoire du prolétariat russe », et dénonce les morts inutiles.

     

    Robert Vivier (1891-1974) : Agrégé de l’Université. Un des chefs de la Résistance en Touraine. Préfet. Franc-maçon. Initié en 1921 à la loge « Les Démophiles », orient de Tours.

     

    Vsevolod Eichenbaum dit Voline (1882 en Russie-1945) : Mêlé à la révolte russe (1905). Arrêté, déporté, évadé, réfugié en France (1907). Anarchiste. Militant pacifiste. Arrêté (1915). Réfugié aux USA. L’un des leaders de la Fédération des Unions d’Ouvriers russes. Collabore au journal anarcho-syndicaliste Goloss-Trouda, dont il sera le directeur à Petrograd (Russie) en 1917, alors que le journal devient quotidien (octobre 1917). Combat l’armée tsariste en Ukraine avec le groupe libertaire insurrectionnel. Emprisonné par le gouvernement bolchevik. Réfugié en Allemagne. Crée L’ouvrier anarchiste (hebdomadaire) et collabore à l’Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure. Auteur de : La répression de l’anarchisme en Russie soviétique. Franc-maçon. Initié à la loge « Clarté », orient de Paris. Membre de la loge « La Parfaite Union », orient de Marseille.

     

    Georges Voronoff ( ? - ?): Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF (1930-1933) et membre du Grand Collège des Rites. Mort en déportation au camp d’Auschwitz.

     

    W

     

    Bernard Wellhoff :

     

    André Weil, dit Weil-Curiel (1910- ?) : Avocat Résistant. Franc-maçon.

     

    Maxime Weygand (1867-1965) : Général. Membre de l’Académie française. Il reste après-guerre un défenseur de la mémoire du maréchal Pétain, et soutient les partisans de l’Algérie française pendant la guerre d’Algérie.

     

    Pierre Winter (1891-1952) : Médecin, biologiste et hygiéniste. Membre du parti Le Faisceau et du Parti fasciste révolutionnaire. Ami de Le Corbusier. Adepte des thèses d’Alexis Carrel que celui-ci exposa dans son livre L’Homme, cet inconnu, paru en 1935. Pendant la guerre, il écrit dans la presse collaborationniste. En 1944, il est Inspecteur Général du travail du gouvernement de Vichy.

     

    Y

     

    Michel Albert Jean Joseph Ybarnégaray (1883-1956) : Avocat. Proche des ligues fascisantes : Jeunesses patriotes (JP) et ensuite Croix de Feu où il accède au plus haut niveau de la hiérarchie, il est, après 1936, un des cadres du Parti social français (PSF) du colonel de La Roque.

     

    Z

     

    Georges Michel Sigismond Zaborowski (1883-1972) : Chimiste, savant. Résistant. Franc-maçon. Initié en 1913 à la loge « Science et Travail », orient de Paris, puis affilié aux loges « Patriam Recuperare » et « André Crémieux », également Paris. 18° du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Conseiller de l’Ordre GODF.

     

    Jean Elie Paul Zay (1904- assassiné par la Milice en 1944) : Avocat publiciste. Député du Loiret (1932-1942). Ministre de l’Education Nationale du Front populaire (1936-1939). Député à 27 ans, ministre à 31 ans, assassiné à 39 ans. Franc-maçon. Initié le 24 janvier 1926 à la Loge « Etienne Dolet », orient d’Orléans, loge à laquelle appartient son père, Léon Zay.

     

    Fred (Frédéric Victor) Zeller (1912-2003) : Artiste peintre. Homme politique. Franc-maçon. Militant Trotskiste pendant les années 1930-1940, il est élu à la tête du Grand Orient de France en 1971, poste qu’il conserve jusqu’en 1973. Il rencontre Léon Trotski, dont il deviendra l’ami et plus tard le secrétaire, à son arrivée à Paris en 1932. L’artiste devient résistant dès le début de l’Occupation. Il est reçu en 1953 dans la loge « L’Avant-Garde maçonnique », orient de Paris, du GODF.

     

    Ludovic Zoretti (1880-1948) : Reçu premier à l’agrégation de mathématiques en 1902. Syndicaliste universitaire. Adhérent de la CGT en 1917. Membre de la SFIO de 1914 à novembre 1939. Plutôt proche de l’aile gauche du parti socialiste. Anticommuniste et antisémite. En 1942, il rejoint le Rassemblement national populaire, dont il est un dirigeant, l’un des 15 membres de la commission administrative.

     

    Gustave Antoine Alexandre Bourson, dit Zévaès (1873-1953) : Avocat. Journaliste. Antiboulangiste. Député de l’Isère (1898-1902) et (1904-1910). Anticlérical virulent. Membre du Conseil national du Parti Ouvrier Français, avec Guesde, Lafargue, Ferroul,… Réélu en 1904 sous l’étiquette socialiste indépendant. Par la suite, il surprit ses anciens amis en défendant Raoul Villain, assassin de Jaurès, dont il obtient l’acquittement. Il seconde Gustave Hervé, fondateur du Parti Socialiste national, parti fasciste qui affirmera son enthousiasme pour Mussolini et le fascisme italien. Franc-maçon. La loge « La Philosophie Positive » le reçut le 19 janvier 1903.

     

    Arnaud Ziwes (1887-1962) : Instituteur. Secrétaire général de la Gironde (1924-1940). Suspendu de ses fonctions (1940). Résistant. Préfet du Gers (1945). Franc-maçon. Membre de la loge « Jean Jacques Rousseau », orient de Montmorency.

     

    Alain Zoussmann (1908-1978) : Avocat. Franc-maçon. Orateur de la loge « Francisco Ferré », orient de Paris, 33°, Grand Commandeur du Suprême Conseil de la Grande Loge (1973-1978).

     

    Michel Zunino (1889-1958) : Député. Le 10 juillet 1940 ; il vote contre les pleins pouvoirs à Pétain. Résistant. Membre de l’Assemblée Consultative d’Alger (1944-1945), et des deux Assemblées Constituantes (1945-1946). Député du Var (1936-1942) et (1946-1956). Il adhère au parti communiste français en 1945. Franc-maçon. Membre de la loge « L’Action Ecossaise ».

     



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