• (Partie 65) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Pierre Emmanuel Tirard (1827-1893) : Négociant. Maire du II° arrondissement de Paris (1870). Représentant de la Seine à l’Assemblée Nationale (1870-1875). Député de la Seine (1876-1883). Sénateur inamovible (1883-1893). Plusieurs fois ministre de 1879 à 1893. Président du Conseil (1887-1888) et (1889-1890). Un des « tombeurs » du boulangisme. C’est sous son second ministère que fut consacré la ruine du boulangisme. Franc-maçon. Initié à la loge « Isis-Monthyon », orient de Paris. Membre de la loge « L’Ecole Mutuelle », orient de Paris, dont il fut vénérable.

    Il s’efforça, sans succès, de jouer les conciliateurs entre les insurgés de la Commune et le gouvernement réfugié à Versailles. Maire du 2° arrondissement de Paris en 1870.

    Un des maires de Paris qui se comporta en agent de Versailles, ne faisant semblant de négocier que pour gagner du temps et permettre à Thiers de rassembler une armée. Tirard avouera plus tard : « Le but principal que nous avions tous poursuivi par cette résistance, était d’empêcher les fédérés de marcher sur Versailles…Notre résistance de quelques jours a permis au Gouvernement d’organiser la défense. » (Réponse à l’Enquête parlementaire).

    (Partie 65) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Henri Thulié :

     

    Rodobaldo Tibaldi (1839-1871) ; Fait partie de la Compagnie des Mille Les Mille (en italien i Mille) constitue la formation garibaldienne qui a pris part, en 1860, à la campagne militaire en Italie méridionale connue sous le nom de l'expédition des Mille afin de conquérir le Royaume des Deux-Siciles et de l'annexer au Royaume de Sardaigne de la Maison de Savoie. Participa à la journée du 31 octobre 1870.

     

    Victoire Tinayre née Marguerite Guerrier (1831-1895) : Institutrice. Belle-sœur de Jules Babick. Elle a écrit des romans sous le nom de Jules Paty, dont La Marguerite et Un Rêve de femme. Très proche d’Eugène Varlin, elle se voit confie dès le 11 avril 1871 l’inspection générale des livres pour les écoles des jeunes filles de la Seine. Edouard Vaillant lui donne aussi mission le 22 avril « d’organiser et de surveiller le recrutement dans les écoles de jeunes filles ». Puis elle exerce le poste d’inspectrice des écoles primaires du 12° arrondissement. Elle a aussi beaucoup écrit des romans.

     

    Pierre Emmanuel Tirard (1827-1893) : Négociant. Maire du II° arrondissement de Paris (1870). Représentant de la Seine à l’Assemblée Nationale (1870-1875). Député de la Seine (1876-1883). Sénateur inamovible (1883-1893). Plusieurs fois ministre de 1879 à 1893. Président du Conseil (1887-1888) et (1889-1890). Un des « tombeurs » du boulangisme. C’est sous son second ministère que fut consacré la ruine du boulangisme. Franc-maçon. Initié à la loge « Isis-Monthyon », orient de Paris. Membre de la loge « L’Ecole Mutuelle », orient de Paris, dont il fut vénérable.

    Il s’efforça, sans succès, de jouer les conciliateurs entre les insurgés de la Commune et le gouvernement réfugié à Versailles. Maire du 2° arrondissement de Paris en 1870.

    Un des maires de Paris qui se comporta en agent de Versailles, ne faisant semblant de négocier que pour gagner du temps et permettre à Thiers de rassembler une armée. Tirard avouera plus tard : « Le but principal que nous avions tous poursuivi par cette résistance, était d’empêcher les fédérés de marcher sur Versailles…Notre résistance de quelques jours a permis au Gouvernement d’organiser la défense. » (Réponse à l’Enquête parlementaire).

     

    Charlotte Tisserand : Communarde.

     

    Henri Louis Tolain (1828-1897) : Représentant de la Seine (1871-1876). Sénateur de la Seine (1876-1897). Représentant de la France à la conférence de Berlin sur l’organisation du travail. Participa au meeting de Saint-Martin’s hall où fut fondée la Première Internationale. Refuse le collectivisme. Fondateur de La Fédération Ouvrière. Franc-maçon. Présent sur l’Annuaire de la Grande Loge  et l’Annuaire du Grand orient (1906).

    Ciseleur sur bronze. Proudhonien de droite. Présent au congrès fondateur de l’Association internationale des travailleurs. Une fois député comme socialiste révolutionnaire, en février 1871, présenté par l’Internationale, il trahit et désavoue la Commune. Le 12 avril, il est exclu pour « avoir déserté sa cause de la manière la plus lâche et la plus honteuse » par le Conseil fédéral des sections parisiennes de l’Internationale. Adversaire de l’amnistie. Sénateur sous la troisième République de 1876 à sa mort.

     

    L’abbé Tourmentin :

     

    Léon Toutain : Un des chefs de l’Internationale dans le département du Calvados.

     

    Camille Treilhard (1800-1871) : Signe l’Affiche rouge. La Commune le nomme inspecteur principal de l’Assistance publique et de la Santé publique. Fusillé dans la cour de l’Ecole Polytechnique le 24 mai 1871.

     

    Edme Marie Gustave Tridon (1841-1871) : Blanquiste. Très proche de Blanqui. Journaliste et écrivain. Membre de l’Internationale. Un des rédacteurs de l’Affiche rouge du 7 janvier 1871. Elu le 8 février 1871 député à l’Assemblée nationale, représentant de la Côte d’Or, il démissionne à Bordeaux. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et nommé à la commission exécutive, puis à la commission de la Guerre. Partisan de la « minorité ». Antisémite. A la fin de l’Insurrection, il parvint à gagner Bruxelles, mais gravement malade, il mourut quelques jours après son arrivée, le 28 août 1871.

    Libre-penseur antisémite et antichrétien forcené. Auteur du livre Du molochisme juif, œuvre à laquelle Blanqui lui-même aurait collaboré : « Les Sémites, c’est l’ombre dans le tableau de la civilisation, le mauvais génie de la terre. Tous leurs cadeaux sont des pestes. Combattre l’esprit et les idées sémitiques est la tâche de la race indo-aryenne. ».

     

    Alexis Louis Trinquet (1835-1882) : Ouvrier cordonnier. Il s’engage dans la Garde nationale. Il est élu le 16 avril 1871 membre du Conseil de la Commune et siège à la commission de la Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, déporté, il tenta sans y réussir de s’enfuir de l’île de Nou en chaloupe à vapeur. Rentré en France après l’amnistie.

     

    Louis Jules Trochu (1815-1896) : Général orléaniste. Gouverneur de Paris, membre du gouvernement de la Défense nationale. Il sabota la défense de Paris. Son fameux plan de défense ne consistait qu’à faire semblant de résister un certain temps.  Selon Victor Hugo : « Trochu, participe passé du verbe trop choir. ».

     

    Modeste Trochu, femme Mallet (née en 1829) : Marchande de vin. Pour construire une barricade de la rue Saint-Jacques, elle distribue aux Fédérés des pioches que des agents de la voierie avaient déposées chez elle; elle leur donne à boire, plante un drapeau rouge sur la barricade et crie « Vive la Commune ! ».

     

    Joseph Trouillet (1809-1887) : Homme d’Eglise.

     

    Turpin : Garde national qui veillait sur les canons de Montmartre au matin du 18 mars. Blessé par un des gardiens de la paix de la brigade Lecomte, il succombe à ses blessures neuf jours plus tard, le 27 mars. Ce fut le premier mort de la Commune. On lit dans le Journal Officiel de la Commune de Paris, le 28 mars 1871 : « Nous apprenons que le citoyen Turpin, du comité d’initiative du 18° arrondissement, victime des gendarmes, le 18 mars 1871, sur les buttes Montmartre, est décédé le 27, à une heure. L’enterrement civil aura lieu, le mercredi 29 à midi précise. Réunion : hospice Lariboisière. ».

     

    Louis Turpin : Maire du 10° arrondissement de Paris le 5 septembre 1870. (1 jour).

     

    Edmond Henri Turquet (1836-1914) : Magistrat. Député de l’Assemblée nationale le 8 février 1871. Puis boulangiste et proche des cercles antisémites. En 1896, il fit partie d’une commission chargée de départager les candidats à un concours organisé par La Parole Libre d’Edouard Drumont « sur les moyens pratiques d’arriver à l’anéantissement de la puissance juive en France ».

     

    U

     

    Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés : Quelques responsables : Elisabeth Dmitrieff. Sept ouvrières : Adelaïde Valentin, Noémie Commeville, Marquant, Sophie Graix, Joséphine Prat, Céline et Aimée Delvainquier. Cette Union est la section féminine française de l’Internationale, créée le 11 avril. L’article 14 des statuts de l’Union des Femmes précise : les sommes en caisse doivent servir notamment « à l’achat de pétrole et d’armes pour les citoyennes qui combattront ; le cas échéant, la distribution d’armes se fera au tirage au sort ». Pétrole et armes sont des moyens de combat. L’Union des Femmes prévoyait donc l’éventualité de l’incendie comme mesure de défense.

     

    Raoul Urbain (1837-1902) : Instituteur. Il s’enrôle dans la Garde nationale et milite au Club du Pré-au-Clair. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de l’Enseignement, puis à celle des Relations extérieures et à celle de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de salut public. Partisan de la Majorité. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, il est déporté en Nouvelle-Calédonie. Il revient en France après l’amnistie et occupe un modeste emploi à la préfecture. Franc-maçon. Initié à la loge « Diderot » en 1891, atelier qui refusa, en 1896, de rejoindre la Grande Loge de France, maintint en vie la Grande Loge Symbolique. Urbain en fut président en 1899.

     

    V

     

    Louis Vabre : Colonel qui préside la Cour prévôtal du Châtelet. Symbole de la répression féroce qui sévit à la caserne Lobau.

     

    Etienne Vacherot (1809-1897) : Philosophe. Républicain sous le Second Empire son parcours politique le conduit à se rallier progressivement au parti monarchique sous la Troisième République. Il est élu le 8 février 1871 représentant de la Seine à l’Assemblée nationale. Il est un des trois députés de Paris qui acceptèrent les préliminaires de paix et, contre l’attente du parti républicain, il prend place au centre gauche et se signale par sa modération.

    Un des maires (5° arrondissement) de Paris qui se comporta en agent de Versailles, ne faisant semblant de négocier que pour gagner du temps et permettre à Thiers de rassembler une armée.

     

    N. A. Vadecard :

     

    Edouard Vaillant (1840-1915) : Enseignant. Ingénieur, diplômé de l’Ecole centrale en 1862. Docteur ès sciences de la Sorbonne, docteur en médecine. Rencontre Joseph Proudhon et adhère à l’Association internationale des travailleurs. Participe à l’avènement de la République le 4 septembre 1870. Fait la connaissance de Blanqui pendant le siège de Paris. Participa à la création du Comité central de la Garde nationale. Le 7 janvier 1871, il est des quatre rédacteurs de l’Affiche rouge. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et devient délégué à l’Instruction publique, succédant à l’éphémère Roullier. Il est également gérant du Journal officiel de la Commune. Condamné à mort par contumace, il rentre en France après l’amnistie. Il fut élu député socialiste du XX° arrondissement de Paris en 1893 et réélu jusqu’à sa mort.

     

    Emmanuel Vaillant : Franc-maçon. Membre de la Loge de « Seules ». Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Le comte de Valence :

     

    Adelaïde Valentin : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes. (Union des Femmes). Elle engage le 20 mai les femmes « à garder les portes de Paris, pendant que les hommes iront au combat ». Début avril, une compagnie de femmes est intégrée à la 12° légion, sous le commandement de la colonelle Valentin et de la capitaine Louise Neckebecker.

     

    Marie Edmond Valentin (1823-1879) : Représentant du peuple en 1850 à l’Assemblée Législative, proscrit au 2 décembre, il ne rentra en France qu’à la chute de l’Empire. Professeur à l’Ecole d’artillerie de Woolwick. Nommé préfet du Bas-Rhin en septembre 1870, sous le gouvernement de Défense nationale. . Thiers le nomma préfet du Rhône le 6 février 1871. En cette qualité, il brisa avec rudesse l’insurrection de la Guillotière (30 avril) et fut blessé au cours des combats. Sénateur du Rhône en 1876, il siégea toujours à gauche. Sa mort a été attribuée à un suicide. Franc-maçon. Il est un des créateurs de la loge « Alsace-Lorraine ». Conseiller de l’Ordre du Grand Orient (1874-1879).

     

    Louis Ernest Valentin (1812-1885) : Ex-colonel de gendarmerie de l’Empire, nommé par le général Vinoy à la préfecture de police de la Seine. Préfet de police du 15 mars 1871 au 17 novembre 1871. Général de Brigade. Commandeur de la Légion d’honneur.

     

    Jules Vallès (1832-1885) : Franc-maçon. Il appartenait à la loge écossaise « La Justice n° 135 ». Nom de plume de Jules Louis Joseph Vallez. Journaliste, écrivain et homme politique d’extrême gauche. C’est l’un des rédacteurs de l’Affiche rouge, proclamation parue le 7 janvier qui dénonce « la trahison du gouvernement du 4 septembre » et qui se termine par : « Place au peuple ! Place à la Commune ! ». Le 26 mars, il est élu membre du Conseil de la Commune et siège à la commission de l’Enseignement. Il s’élève contre la création d’un Comité de salut public. Il a conté dans son livre L’Insurgé comment il réussit à passer la frontière après la semaine de mai. Il fut un des derniers défenseurs de la barricade du 19° arrondissement. Il put s’échapper, revêtu d’une soutane, et gagner Londres.

    Dans le numéro du 1° mai 1871 du Cri du Peuple, il publie un article intitulé Les Maçons aux remparts, dans lequel il écrit : « En sortant de ses ateliers mystiques pour porter sur la place publique son étendard de paix, qui défie la force, en affirmant en plein soleil les idées dont elle gardait les symboles dans l’ombre depuis des siècles, la Franc-maçonnerie a réuni au nom de la Fraternité la bourgeoisie laborieuse et le prolétariat héroïque… Merci à elle. Elle a bien mérité de la République et de la Révolution. ». Il a une large influence sur la participation directe des francs-maçons à l’action révolutionnaire. Il joua un rôle important dans la manifestation maçonnique du 26 avril 1871, puisque c’est lui qui, au nom de la Commune, cravata de son écharpe rouge la bannière de la loge dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Ville. Il ne « maçonna » plus après l’exil.

     

    Louis Eugène Varlin (1839-1871) : Apprenti peintre, puis artisan relieur. Il découvre Proudhon, dont il lit les œuvres. Adhère en 1865 à l’Association internationale des travailleurs. Il est délégué en 1865 et 1866 aux premiers congrès de l’AIT, à Londres et à Genève. Il constitue des sections de l’Internationale à Lyon, au Creusot et à Lille. Il devient membre du comité central de la Garde nationale au titre du 193° bataillon, dont il est le commandant. Pendant le siège de Paris, il devient secrétaire du conseil de l’AIT pour la France. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune et nommé à la commission des Finances, puis aux Subsistances, puis à la manutention. Il assure la liaison entre la Commune et les sociétés ouvrières. Le 1° mai, comme la majorité des internationalistes, il s’oppose à la création du Comité de salut public et signe le manifeste de la Minorité. Fusillé le 28 mai.

     

    Jean Vasseur (1838-1868) : Ouvrier ferblantier. Fondateur des sections de l’Internationale à Marseille et à Fuveau.

     

    Diana Vaughan: Voir Léo Taxil.

     

    « (Partie 64) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Partie 66) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter