• (Partie 62) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Albert Adrien Regnard (1832-1903) : Leader des étudiants blanquistes. Médecin. Libre-penseur anticlérical, représentant de la France à l’anti-concile de Naples de 1870. Communard. Il participe à la Commune comme chirurgien-major. Réfugié à Londres, puis il se rallie à Gambetta. Il devient inspecteur de l’Asistance publique. Franc-maçon.

    Antisémite de choc. Il écrit dans son article Aryens et Sémites, paru dans La Revue Socialiste n° 30 de juin 1876, page 499 : « La haine du sémitisme était à l’ordre du jour parmi les jeunes révolutionnaires de la fin de l’empire ». « La réalité et l’excellence de la race aryenne (…) et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale. ».

     

    (Partie 62) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Dominique Théophile Régère (1816-1893) : Vétérinaire à Bordeaux. En juin 1870, il s’installe à Paris et adhère à l’Association internationale des travailleurs. Pendant le siège de Paris (septembre 1870-mars 1871), il est élu capitaine au 248° bataillon de la Garde nationale. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune, et siège à la commission des Finances, puis à celle des Services publics. Il vote pour la création du Comité de salut public. .

     

    Albert Adrien Regnard (1832-1903) : Leader des étudiants blanquistes. Médecin. Libre-penseur anticlérical, représentant de la France à l’anti-concile de Naples de 1870. Communard. Il participe à la Commune comme chirurgien-major. Réfugié à Londres, puis il se rallie à Gambetta. Il devient inspecteur de l’Asistance publique. Franc-maçon.

    Antisémite de choc. Il écrit dans son article Aryens et Sémites, paru dans La Revue Socialiste n° 30 de juin 1876, page 499 : « La haine du sémitisme était à l’ordre du jour parmi les jeunes révolutionnaires de la fin de l’empire ». « La réalité et l’excellence de la race aryenne (…) et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale. ».

     

    Reidenhdreth : Communarde d’origine autrichienne. Elle collabora au journal Populaire.

     

    Joseph Herman Reinach (1856-1921) : Avocat. Chef de Cabinet de Gambetta (1881). Député des Basses-Alpes (1889-1898) et (1906-1914). Militant de la révision du procès de Dreyfus. Auteur de : Histoire de l’Affaire Dreyfus (7 volumes, 1901-1911). Franc-maçon. Membre de la loge « Les Amis du Peuple ».

     

    J. Rémy : Franc-maçon. Loge de « la Californie », orient de Paris. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Joseph Ernest Renan (1823-1892) : Ecrivain, philologue, philosophe.

     

    Elisabeth Rétiffe (vers 1833- ?) : Communarde. Cartonnière du 135° bataillon. Puis infirmière.

     

    Eugène Reveillaud :

     

    Rexès :

     

    Jules Emile Aristide Rey (1834-1901) : Socialiste et révolutionnaire. Il doit interrompre en 1865 ses études de médecine, étant exclu à vie de l’université de Paris. Etabli en Allemagne, il asiste au congrès de l’Internationale de 1866 à Genève et de 1869 à Bâle. Il joue un rôle actif pendant la Commune aux côtés d’Elisée Reclus à la Bibliothèque nationale. De 1871 à 1876, il est en Italie. En 1882, il est un membre du comité exécutif de la Ligue pour la séparation des Egises et de l’Etat. Il est conseiller municipal de Paris en 1879 et député de l’Isère en 1885.

     

    Rheims : Délégué de la Société de l’Ecole Nouvelle.

     

    Edouard de Ribaucourt :

     

    Louis Xavier de Ricard (1843-1911) : Poète écrivain et journaliste. Ami de Verlaine, qui lui a dédié le poème Les Vaincus. Pendant le siège de Paris, il est incorporé au 69° bataillon de la Garde nationale, commandé par Blanqui, puis il s’engage dans le 14° bataillon des Mobiles de la Seine. Il se range parmi les partisans enthousiastes de la Commune. Il est nommé sous-délégué du Jardin des Plantes. Il collabore au Journal officiel de la Commune. Le 7 avril 1871 paraît son article Une Révolution populaire, signé de son nom, vibrant hommage à l’avènement de la classe ouvrière.

     

    Albert Marie Richard (1846-1918) : Elu en 1870 à la tête de la section de Lyon de l’AIT. Rallié à Bakounine. Membre du Comité central du salut de la France, Commune de Lyon. A ensuite offert ses services à Napoléon III, avec Gaspard Blanc, dont ils voulaient faire l’empereur des ouvriers et des paysans. L’ex-empereur finança leur brochure : l’Empire et la France nouvelle. Appel du peuple et de la jeunesse à la conscience française (Bruxelles, 1872).

     

    Pierre Ambroise Richebourg (1810-1875) :Franc-maçon, il accueille avec bienveillance la révolution de 1848 avant de se rallier au bonapartisme.  Photographe.

     

    Luc-Pierre Riche-Gardon (1811-1885) : Tour à tour saint-simonien puis fouriériste. Franc-maçon. Membre de la loge « La Renaissance par les Emules d’Hiram ». Il crée le 15 avril 1860, à Paris, l’association du « Temple des Familles », qui fonctionna en alternant des tenues mixtes, masculines et féminines jusqu’en juillet 1863, certaines réunions étant mêmes ouvertes aux enfants. Elle ne compta jamais plus d’une trentaine de membres.

     

    Léon Richer :

     

    Charles Richet :

     

    Elodie Richoux née Duvert (1826- ?) : Restauratrice. Louise Michel qui l’a connu en prison, raconte : « La barricade de la Place Saint-Sulpice était si peu haute qu’elle servait plutôt contre que pour les combattants ; elle, avec son calme de femme bien élevée, prise de pitié, s’en alla tout simplement hausser et faire hausser la barricade avec tout ce qui se pouvait ; une boutique de statues pour les églises était ouverte, je ne sais pourquoi ; elle fit porter, en guise de pavés qui manquaient, les saints d’assez de poids ; pour cela on l’avait arrêtée, très bien vêtue, gantée, prête à sortir de chez elle ; elle sortit en effet pour ne rentrer qu’après l’amnistie.

    -         C’est vous qui avez fait porter sur la barricade les statues des saints ?

    -         Mais certainement, dit-elle, les statues étaient de pierre et ceux qui mouraient étaient de chair. »

    Condamnée pour le fait à la déportation dans une enceinte fortifiée, sa santé était si chancelante qu’on ne put l’embarquer. ».

     

    Amiral Rigault de Genouilly (1807-1873) : Ministre de la Marine sous le Second Empire. Dernier gouvernement de Napoléon III

     

    Raoul Adolphe Georges Rigault (1846-1871) : Franc-maçon. Journaliste. Blanquiste. Procureur de la Commune, nommé le 26 avril. Après le début du soulèvement communaliste, il est nommé le 20 mars à la tête de la préfecture de police. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Le 29 mars, il est nommé à la tête de la commission de Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public. Il fit fusiller Gustave Chaudey. Passé par les armes le 24 mai.

     

    Jean Nicolas Arthur Rimbaud (1854-1891) : En février 1871, Rimbaud fait une nouvelle fugue vers la capitale. Selon Paul Verlaine, Rimbaud a composé son plus beau poème en vers suite à la Semaine sanglante : Les Veilleurs. Son sujet était la douleur causée par la chute de la Commune. Il aurait été l’auteur, selon Georges Izambart, d’une constitution « communiste » disparue.

    Poèmes de Rimbaud



    LES VEILLEURS

    A l’heure où le ciel rose impose son grand cœur

    Comme on pose un baiser sur le front d’une femme,

    Je m’en vais jusqu’au lac pour y voir votre flamme

    Surgir de l’onde calme et réchauffer mon pleur.


    Et je peins, Angela, je peins dans la douleur,

    Je peins sur la grand’ toile étoilée de mon âme

    Votre esprit qu’il me reste, et qui sur l’eau s’exclame ;

    Je peins, doux m’écriant : « Revoici la couleur ! »


    Puis je danse toujours près du chevalet rouge


    Et je sens votre mort soudainement qui bouge,

    S’approchant pour glisser au profond de mes mains ;


    Et nous tournons, tournons, ainsi qu’en ma mémoire,

    Quand les soirs nous allions jusqu’aux petits matins

    Nager dans un poème et peindre la nuit noire.


    Arthur Rimbaud – Avril 1871

     

    Poème
    Chant de guerre parisien

    Le poème est précédé de cet avertissement

    "J'ai résolu de vous donner une heure de littérature nouvelle. Je commence de suite par un psaume d'actualité.".

    Le Printemps est évident, car

      Du cœur des Propriétés vertes,

      Le vol de Thiers et de Picard

      Tient ses splendeurs grandes ouvertes

    Ô Mai ! quels délirants culs-nus !

      Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières,

      Écoutez donc les bienvenus

      Semer les choses printanières !

    Ils ont schako, sabre et tam-tam,

      Non la vieille boîte à bougies

      Et des yoles qui n'ont jam, jam...

      Fendent le lac aux eaux rougies !

    Plus que jamais nous bambochons

      Quand arrivent sur nos tanières

      Crouler les jaunes cabochons

      Dans des aubes particulières !

    Thiers et Picard sont des Éros,

      Des enleveurs d'héliotropes,

      Au pétrole ils font des Corots

      Voici hannetonner leurs tropes...

    Ils sont familiers du Grand Truc !...

      Et couché dans les glaïeuls, Favre



    Fait son cillement aqueduc,

      Et ses reniflements à poivre !

    La grand'ville a le pavé chaud,

      Malgré vos douches de pétrole,

      Et décidément, il nous faut

      Vous secouer dans votre rôle...

    Et les Ruraux qui se prélassent

      Dans de longs accroupissements,

      Entendront des rameaux qui cassent

      Parmi les rouges froissements !

     L'Orgie parisienne

                ou

     Paris se repeuple

    Ô lâches, la voilà ! dégorgez dans les gares !

    Le soleil expia de ses poumons ardents

    Les boulevards qu'un soir comblèrent les Barbares.

    Voilà la Cité belle assise à l'occident !

     
    Allez ! on préviendra les reflux d'incendie,

    Voilà les quais ! voilà les boulevards ! voilà

    Sur les maisons, l'azur léger qui s'irradie

    Et qu'un soir la rougeur des bombes étoila.

     
    Cachez les palais morts dans des niches de planches


    L'ancien jour effaré rafraîchit vos regards.

    Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches,

    Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !

     
    Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes,

    Le cri des maisons d'or vous réclame. Volez !

    Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes

    Qui descend dans la rue, ô buveurs désolés,

     
    Buvez. Quand la lumière arrive intense et folle,

    Foulant à vos côtés les luxes ruisselants,

    Vous n'allez pas baver, sans geste, sans parole,

    Dans vos verres, les yeux perdus aux lointains blancs,

     
    Avalez, pour la Reine aux fesses cascadantes !

    Écoutez l'action des stupides hoquets

    Déchirants ! Écoutez, sauter aux nuits ardentes

    Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais !

     
    Ô cœurs de saleté, Bouches épouvantables,

    Fonctionnez plus fort, bouches de puanteurs !

    Un vin pour ces torpeurs ignobles, sur ces tables...

    Vos ventres sont fondus de hontes, ô Vainqueurs !

     
    Ouvrez votre narine aux superbes nausées !

    Trempez de poisons forts les cordes de vos cous !

    Sur vos nuques d'enfants baissant ses mains croisées

    Le Poète vous dit : ô lâches, soyez fous !

     
    Parce que vous fouillez le ventre de la Femme,

    Vous craignez d'elle encore une convulsion

    Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme

    Sur sa poitrine, en une horrible pression.

     
    Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,

    Qu'est-ce que ça peut faire à la putain Paris,

    Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?

    Elle se secouera de vous, hargneux pourris !

     
    Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles,

    Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,

    La rouge courtisane aux seins gros de batailles,

    de votre stupeur tordra ses poings ardus !Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères,

    Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau,

    Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires

    Un peu de la bonté du fauve renouveau,

     
    Ô cité douloureuse, ô cité quasi morte,

    La tête et les deux seins jetés vers l'Avenir

    Ouvrant sur ta pâleur ses milliards de portes,

    Cité que le Passé sombre pourrait bénir :

     
    Corps remagnétisé pour les énormes peines,

    Tu rebois donc la vie effroyable ! tu sens

    Sourdre le flux des vers livides en tes veines,

    Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants !

     
    Et ce n'est pas mauvais. Tes vers, tes vers livides

    Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès

    Que les Stryx n'éteignaient l'œil des Cariatides

    Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés.

     
    Quoique ce soit affreux de te revoir couverte

    Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité

    Ulcère plus puant à la Nature verte,

    Le Poète te dit : « Splendide est ta Beauté ! »

     
    L'orage a sacré ta suprême poésie ;

    L'immense remuement des forces te secourt ;

    Ton œuvre bout, ta mort gronde, Cité choisie !

    Amasse les strideurs au cœur du clairon lourd.

     
    Le Poète prendra le sanglot des Infâmes,

    La haine des Forçats, la clameur des maudits :

    Et ses rayons d'amour flagelleront les Femmes.

    Ses strophes bondiront, voilà ! voilà ! bandits !

     
    — Société, tout est rétabli : les orgies

    Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars :

    Et les gaz en délire aux murailles rougie


    Flambent sinistrement vers les azurs blafards ! 





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