•  « Je suis » (selon Ramana Maharshi).(Partie 21)27 Les réponses sont adaptées à la capacité de compréhension du chercheur. Concernant la vérité (tattva : vérité, essence) : Dans le deuxième chapitre de la Bhagavad-gîtâ, il est écrit que nul n’est jamais né ni ne meurt ; alors que dans le quatrième chapitre, Shri Krishna dit que de nombreuses incarnations de Lui et d’Arjuna ont eu lieu, toutes connues de Lui mais pas d’Arjuna. Laquelle de ces deux affirmations est la vraie ? Elles le sont toutes deux, mais d’un point de vue différent.

    28 Comment le jîva peut-il provenir du Soi ? Connaissez votre Etre réel et vous ne poserez plus cette question.

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  •  « Je suis » (selon Ramana Maharshi).(Partie 20)

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  • « Je suis » (selon Ramana Maharshi).(Partie 19)22 Soyez ce que vous êtes. Il n’y a rien qui doive descendre ou se manifester. Tout ce qui est demandé est de perdre l’ego. Ce qui est est toujours là. Même en cet instant, vous êtes Cela. Vous n’en êtes pas séparé. Le vide mental, c’est vous qui le voyez. Vous êtes là pour le voir. Qu’attendez-vous ? La pensée « je n’ai pas vu », l’attente de voir et le désir d’obtenir quelque chose, sont tous l’œuvre de l’ego. Vous êtes tombé dans les pièges de l’ego. C’est l’ego qui dit tout cela, et pas vous. Soyez vous-même et rien de plus !

     

     

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  • « Je suis » (selon Ramana Maharshi).(Partie 18)15 L’humanité comporte trois types de personnes : 1) Les « asservis » ; 2) les « libérés ; 3), les « saints » participants aux deux catégories.

    Les libérés : L’égocentrisme en a disparu. Il garde une personnalité, il ne s’abstrait pas du monde ; mais les exigences d’un « moi » en ont disparu. La « psyché » que conserve le libéré est pure, dépourvue de « moi » centré sur un individu… dès lors, merveilleuse est sa lucidité ! Pour lui ont disparu : la notion de sujet-et-objet, la possession ; la préoccupation du corps ; la distinction ente « moi » et le mode… (Le monde lui-même en tant qu’entité distincte, autonome !) ; le mouvement mental inutile (il pense, mais quand et comme il faut) ; l’angoisse de la mort (il ne ressent envers elle qu’une complète indifférence) ; l’aspect psychique des douleurs corporelles… Il vit une Réalité indicible, immuable, infiniment féconde en manifestations.

    Le sage réalisé perçoit le monde d’un point de vue différent. Essayez donc d’attraper les images d’un film. Qu’attrapez-vous ? L’écran tout simplement. Que reste-t-il quand les images ont disparu ? L’écran, encore une fois. Il en est de même pour le monde : le jnâni n’y voit que la manifestation du Soi. L’univers extérieur est un film aux yeux de l’homme réalisé.

    L’homme ordinaire sait que les scènes et les personnages du film sont fictifs et n’ont pas d’existence réelle. Mais l’homme ordinaire croit en la réalité des objets de la vie quotidienne, tandis que l’être réalisé ne voit en eux que des images cinématographiques. Le Soi est le support qui prête au monde un semblant d’existence. La Réalité est intérieure au Soi et non à l’univers. C’est ce dont prend conscience l’homme réalisé.

    « Libéré vivant » : La peur de la mort a disparu pour toujours. Le « libéré vivant » a compris que le « moi » (l’ego) ne faisait qu’un avec le « Moi » Supérieur, Universel et Immortel », l’esprit et le moi réel de tout être humain.

    L’homme ordinaire : La différence d’avec l’homme initié apparaît dans l’attitude en face de la mort. Car celui chez lequel l’intérêt se concentre sur l’ « ego », être individuel séparé, a peur de la mort, qui menace de dissolution cet « ego ».

    Le véritable sens de « posture » est intérieur : c’est s’établir fermement dans le Soi. Chercher la source de l’esprit, c’est cela la vérité.

    Le « délivré-vivant » (jivan-mukta) devient immortel dans ce monde parce qu’il a connu le fond éternel, la racine même de son existence, parce qu’il a défait les nœuds qui liaient son âme au corps. C’est d’ailleurs la raison pourquoi l’existence et la continuation du corps (périssable) ne jouent plus aucun rôle pour lui. « Qui connaît ce suprême brahman devient lui-même brahman … Il passe outre à la souffrance, outre au mal. Délivré des nœuds intérieurs, il devient immortel ». Et encore : « Quand se rompent tous les nœuds du cœur ici, alors le mortel devient immortel ».

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