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Augustin Barruel (1741-1820) : Issu d’une famille noble. En 1781, il publie des lettres anti-lumières contre les Encyclopédistes. Prêtre jésuite, essayiste et polémiste catholique. Ses travaux consistent à montrer que la Révolution française n’a pas été un mouvement de révoltes spontanées du peuple, mais un processus organisé pendant plusieurs décennies dans des loges et dans des clubs (en particulier celui des Jacobins) afin de permettre à la bourgeoisie libérale de s’emparer du pouvoir. Il s’exile à Londres en 1792. Il est hébergé par le philosophe Edmund Burke qui, bien que franc-maçon, le félicitera pour son Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, pourtant antimaçonnique. Ces Mémoires développent la thèse d’une Révolution antichrétienne fomentée par les philosophes, les francs-maçons et les juifs. Augustin Barruel déclare avoir été lui-même reçu en loge.
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Lorsqu’il y a crise, les maçons « de surface » répudient l’idéal maçonnique, font retour à leurs privilèges, et deviennent les ennemis des maçons « de profondeur ». Lorsque la société tout entière devient le Temple, alors les francs-maçons se divisent en deux, les maçons « de surface » deviennent les profanateurs du Temple, et les maçons « de profondeur » sont les garants de l’idéal maçonnique.
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Il y a une multitude de voies qui mènent au même objectif : l’Un, le sommet de la montagne. Quel est le travail du franc-maçon ? C’est, en partant de la pierre brute, de transformer celle-ci en pierre cubique.
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Comme point de comparaison, rappelons que Napoléon III a obtenu, lors du plébiscite de 1852, 7 824 189 réponses « oui », soit 96,86 % des exprimés et 76,68 % des inscrits, contre 253 143 réponses « non » et 2 126 124 abstentions. Le 8 mai 1870 ; le plébiscite lui donne 7 350 142 « oui », soit 82,69 % des exprimés et 62,81 % des inscrits, contre 1 598 825 « non » et 2 111 038 abstentions. Ceci à quatre mois de la révolution du 4 septembre 1870, qui instaure la République.
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L’exemple de la ville de Roubaix démontre à quel point les lignes de droite et de « gauche » sont brouillées, et se rejoignent quant à un front franchouillard et gaulois, anti-immigré. De plus, le lien entre les élites élues et le peuple sont entièrement rompus : ce sont des élus hors-sol, où il n’y a rien de commun entre les besoins de la populations et les actions carriéristes des élus de tous bords. De plus, entre fractions, tous les coups sont permis pour gagner les élections y compris le trucage des élections.
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